
Fort du succès de la première édition, le FEB revient en 2021. Quels sont les objectifs de cette nouvelle édition ?
Il sera évidemment question de la relance de l’économie, du fameux reboot. Ce qu’il y a de magique, quand on parle de reconstruction, c’est que l’on comprend très vite qu’il nous faudra faire mieux et autrement. Il y a aujourd’hui une volonté commune de refonder l’économie. Le FEB s’inscrit au cœur de cette dynamique.
Faire converger les acteurs publics et privé pour construire la Bretagne de demain, c’est toujours l’ambition du FEB ?
Plus que jamais. Le besoin de convergence est devenu impérieux, et le FEB prendra toute sa part. Parler de planification de l’économie n’est pas archaïque, c’est au contraire un message d’avenir. C’est comprendre que la mutualisation des énergies publiques et privées doit devenir une norme, un socle vers le progrès.
Un mot sur le parrainage de la Région Bretagne ?
C’est dans les faits bien plus qu’un parrainage puisque la région est dans une démarche de co-construction de l’événement. Le FEB répond à un besoin d’alliance globale, non partisane et non sectorielle. Je suis particulièrement fier de l’engagement de la région dans l’aventure du FEB. C’est une marque de confiance, d’engagement. C’est pour nous, aussi, un sentiment profond de responsabilité.
S’il ne devait y avoir qu’une seule raison de s’inscrire à cette deuxième édition du FEB, ce serait laquelle ?
Ce serait se dire que toute forme d’adversité se gère ensemble. Il nous faut faire collectivement, agir pour la Bretagne, pour son économie, ses territoires, ses habitants. Je vous donne donc rendez les 8 et 9 septembre prochain à Saint-Malo. Nous serons tous présents pour contribuer, apporter des idées nouvelles, échanger, proposer, oser. On a tous quelque chose à vivre au FEB.