Enedis était partenaire du premier FEB et vous serez de nouveau présent à Saint-Malo les 8 et 9 septembre. Dans quel état d’esprit abordez-vous cette seconde édition ?
Plus motivé que jamais ! Nous souhaitons mettre en avant le rôle d’Enedis, service public de la transition écologique pour la Bretagne, en montrant comment nous pouvons accompagner les acteurs économiques du territoire sur ces enjeux essentiels. Le développement économique breton passe par le réseau électrique, et les nouveaux usages se multiplient.
Quelles ont été les conséquences de la crise sanitaire sur votre activité ?
Le confinement a réaffirmé notre raison d’être. Nous notons une exigence accrue vis-à-vis des services publics. Le Covid a clairement eu un effet accélérateur. Nous enregistrons plus de 20% de demandes de raccordements supplémentaires au réseau électrique breton cette année, de la part d’entreprises, de producteurs d’énergie renouvelables, d’artisans, mais aussi de nouvelles zones d’habitat. C’est l’illustration de la forte attractivité de la Bretagne et de la transformation des usages. Le réseau électrique est au cœur de tous ces sujets.
Quels sont ces nouveaux usages ?
Les projets d’autoconsommation se développent de manière significative, on en recense plus de 5000 en Bretagne. L’essor de la mobilité électrique est également un sujet central, avec le déploiement des bornes de recharge, dans les entreprises, les copropriétés, et sur le réseau routier. Enfin, la consultation des données énergétiques, notamment par les particuliers, n’a jamais été aussi forte, dans un souci de compréhension et de maîtrise de la consommation.
Comment se traduit votre ancrage régional ?
Notre but, c’est d’accompagner l’écosystème breton dans ces transitions énergétiques et écologiques. Je rappelle souvent que 95% de nos achats, soit 200 millions d’euros par an, sont basés en Bretagne. Nous souhaitons également soutenir les formations aux métiers de demain, notamment par l’apprentissage, pour former la main d’œuvre locale à ces nouveaux savoir-faire, aux croisements du numérique et de l’énergie.
Concrètement, comment se traduira la participation d’Enedis au FEB cette année ?
Nous voulons montrer que le réseau de distribution électrique, qui couvre la totalité du territoire avec des équipements de qualité, représente une opportunité formidable pour le développement économique de la Bretagne. C’est le sens de notre engagement au sein de l’association Smile, à travers plusieurs démonstrateurs qui seront présentés au FEB. Nous souhaitons accompagner les entreprises et les collectivités dans cette transition, en les faisant bénéficier de notre expertise de tiers de confiance neutre. Enfin, nous sommes une entreprise nationale, mais très ancrée en Bretagne, et nous nous engageons dans un programme RSE régional, inspiré de la Breizh Cop. Nous tiendrons d’ailleurs la première réunion de notre conseil des parties prenantes le 9 septembre dans le cadre du FEB.