Emmanuel, présentez-nous Smile, sa raison d’être, son ambition…
SMILE, c'est tout d'abord le reflet d'une ambition bi-régionale initiée par la Bretagne et les Pays de la Loire afin de valoriser les savoir-faire du territoire. C'est l’expression concrète de la volonté commune de développer une filière industrielle en s'appuyant sur une vitrine des innovations smartgrids.
Autour de SMILE, on trouve des entreprises et des start-up du secteur de l'énergie, des syndicats départementaux d'énergie, des collectivités bretonnes et ligériennes, les gestionnaires de réseau électricité et gaz. La mission principale consiste à accompagner les entreprises et les territoires qui portent des projets de réseaux énergétiques intelligents. Nous sommes le trait d’union entre ces acteurs de la transition énergétique.
Concrètement, Smile mobilise son écosystème pour accompagner des projets qui sont portés par des collectivités locales (de la petite Commune à la Métropole) ou par des entreprises (de la start-up au grand groupe qui sont souvent associés) : nos projets sont par principe collaboratifs.
Depuis 2019, nous avons ouvert deux showrooms, un à Rennes, l’autre à Nantes qui symbolisent cette dynamique. La première année, plus de 2500 personnes les ont visités, en provenance des 5 continents, et plus de 100 évènements y ont été organisés.
Notre ambition est d’accélérer industriellement la transition énergétique et l’évolution des réseaux en vue d’atteindre les objectifs de lutte contre le dérèglement climatique, pour plus de solidarité énergétique territoriale, d’innovation et de citoyenneté.
La transition énergétique est un sujet majeur du territoire, quels témoignages et quels messages venez-vous porter sur ce FEB de la relance ?
La Bretagne dispose d’un tissus industriel engagé dans les sujets de transition énergétique. Nous avons labelisé plus de 50 projets Bretons depuis 4 ans qui représentent presque 200 M€ d'investissement sur cette région, innovations et emplois nouveaux à la clé.
Ces projets sont toujours innovants et parfois disruptifs : Premiers projets d’autoconsommation collective français, intégrations intelligentes des ENR (solaire, éolienne, hydrolienne, biogaz), réseaux de chaleur, hydrogène (et même des bateaux…), stockage, flexibilité, plateformes de data, smartcharging, smartbuilding, smartterritories, smartfactories, smart islands.
Vous voyez les exemples sont nombreux et foisonnent sur l’ensemble de la région.
Un mot sur votre rôle dans l'organisation du FEB !
Pour cette édition, le FEB nous a confié l'animation du KER " Transition Energétique". Nous avons mobilisé notre écosystème et notamment 2 grands acteurs ENEDIS et ENGIE pour y proposer des tables rondes dynamiques et pragmatiques autour de cette transformation essentielle.
Nous aurons aussi une dizaine d’entreprises innovantes (start-up et ETI) qui exposeront leurs solutions techniques.
Enfin, nous organiserons des sessions de pitch pour valoriser encore d’autres projets innovants et inspirants.
Un mot sur votre état d’esprit sur la situation économique bretonne pour les mois qui viennent ?
La région Bretagne a une ambition très forte sur la transition énergétique en lien avec le plan climat et le plan de relance. L’ensemble de la filière a montré depuis 4 ans que des solutions locales bretonnes existent, qu’elles fonctionnent, qu’elles sont économiquement viables et industrialisables. Tout cela nous permet de regarder l'avenir en confiance.